La Boîte à joujoux – Claude Debussy


*** REPRÉSENTATIONS ANNULÉES ***

En raison de la nouvelle manifestation des gilets jaunes qui pourrait avoir lieu ce samedi 22 décembre dans la capitale, nous sommes au regret d’annuler les représentations de La Boîte à joujoux programmées dans le cadre du Noël aux Invalides. Par mesure de sécurité, mais aussi, parce que le quartier sera difficilement accessible, ce concert-conte sera reporté à une date que nous préciserons ultérieurement.


 

samedi 22 décembre, 11h30, 14h30 et 16h30
Grand Salon des Invalides – Musée de l’armée (75)

Dans le cadre du Noël aux Invalides et en partenariat avec Radio Classique.

Une histoire en musique d’Elodie Fondacci

Dans la vieille boîte à joujoux, on a déposé de nouveaux jouets. A l’abri des humains, dans le grenier, ils prennent vie sous les ordres du souverain Polichinelle. La vie est paisible et réglée comme du papier à musique, mais l’arrivée de la jolie poupée de porcelaine fait chavirer plus d’un cœur… et sème la zizanie !

Un conte raconté par la voix envoûtante d’Élodie Fondacci, créatrice sur Radio Classique de l’émission Des histoires en musique (à retrouver en podcast sur radioclassique.fr) sur une musique de Claude Debussy (1913), interprétée par le pianiste de l’Ensemble Calliopée, Frédéric Lagarde. Avec la participation de Sophie Bissantz qui bruitera l’histoire en live !

avec Elodie Fondacci, conteuse
Frédéric Lagarde, piano
et Sophie Bissantz, bruitages
 
Musique de Claude Debussy (1913)
 
À partir de 4 ans
Durée : 40 mn 
***
 
À l’issue de chaque représentation, Elodie Fondacci dédicacera son nouveau livre-disque La Boîte à joujoux (éd. Gautier-Langereau).
 

À PROPOS DE LA BOÎTE À JOUJOUX DE CLAUDE DEBUSSY

En ce début de 20siècle, Claude Debussy est un père comblé. Sa fille Claude-Emma, qu’il surnomme Chouchou, est née en 1905. Entre 1906 et 1908, il compose sa suite pour piano Children’s Corner (Le Coin des enfants) qu’il lui dédie. Alors quand, en 1913, le peintre et illustrateur André Hellé lui propose d’écrire une musique sur son histoire et ses illustrations de La Boîte à joujoux, Debussy accepte immédiatement. Enthousiasmé, Debussy, qui affirmait qu’il « aimait presque autant les images que la musique », se met à l’ouvrage en observant les jeux de sa fille alors âgée de sept ans. La partition de piano est prête dès octobre 1913. Mais le travail n’est pas terminé lorsque la guerre éclate en 1914. 
 
En raison de son âge et de sa mauvaise santé, Debussy n’est pas mobilisé mais cette guerre ravive son nationalisme et son sentiment anti-germaniste : il signe d’ailleurs plusieurs de ses œuvres Claude de France. Il évoquera à nouveau le thème de l’enfance en 1915 pendant la Première Guerre, avec son Noël des enfants qui n’ont plus de maison, pour exprimer la douleur de tout un peuple à travers la voix de l’innocence.
 
Grand maître de l’impressionnisme en musique, Debussy est un fervent admirateur de “l’esprit français” d’avant-guerre : nourri autant de la poésie de Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Verlaine ou Mallarmé, que de la peinture de Monet, il peint en musique de “divines” Arabesques, des Reflets dans l’eau ou un Clair de lune avec le plus moderne des raffinements. Il a admiré la musique de Wagner dans sa jeunesse, mais pour l’heure, c’est la culture française, qu’il veut honorer dans ses œuvres. La Boîte à joujoux est l’une de ses dernières œuvres car il mourra en mars 1918. Avant d’être inhumé au cimetière de Passy, il sera d’abord enterré au Père-Lachaise, sans discours, sous les tirs d’obus des “Pariser Kanonen”. 
 
L’orchestration de La Boîte à joujoux sera achevée par le grand ami de Debussy, le compositeur André Caplet. Le ballet, chorégraphié par R. Quinault, est créé au Théâtre lyrique du Vaudeville le 10 décembre 1919, sous la direction de Désiré-Émile Inghelbrecht, dans des décors et costumes de Hellé. L’œuvre est reprise au Théâtre des Champs-Élysées par les Ballets suédois dès 1921. La collaboration entre un artiste-illustrateur et un compositeur est tout à fait novatrice en ce début de 20siècle. 
 

INFORMATIONS PRATIQUES : 

Musée de l’Armée – Grand Salon
Hotel National des Invalides 
129, rue de Grenelle 
75007 Paris

Transports :
Métro ligne 8 – La Tour-Maubourg
Métro ligne 13 – Varenne
RER C – Invalides
 
Prix des places : 
Adulte : 15€
Enfants et jeunes (- 26 ans) / solidarité : 10€
 
RÉSERVATIONS
Vous pouvez acheter vos billets sur la billetterie en ligne du musée ou directement aux accueils, aux horaires d’ouverture du musée, ou les soirs de représentation entre 19h et 20h à l’accueil du 129 rue de Grenelle.
 
   
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