TONY DI NAPOLI, LITHOPHONES

Musicien et plasticien, Tony Di Napoli fait ses études de 1989 à 1991 à l’école supérieure des Arts Saint-Luc à Liège en Belgique, au sein de l’atelier de sculpture. Très vite, il rencontre la pierre qui devient son matériau de prédilection. Après ses études, de 1992 à 1994, il voyage au Népal, à Patan, en Italie à Pietrassanta pour y perfectionner sa technique auprès d’artisans tailleurs de pierre.

Dès 1994, parallèlement à son travail visuel, il s’intéresse aux particularités sonores de la pierre. Il débute cette recherche par la création de sculptures sonores en pierre et, par la suite, se consacre à la réalisation d’instruments de musique, les lithophones. En 2002, grâce à une bourse de la fondation SPES, il se rend au Viêt-Nam durant 7 mois pour étudier les lithophones préhistoriques vietnamiens. Il prend conscience d’un nouveau matériau à travailler : le contenant de la musique. Le son devient un outil à la sculpture, pour être perçu non seulement avec les oreilles mais également avec le corps. 

En 2007, il organise en collaboration avec Florence Fréson l’événement Un rêve de pierre dans le cadre de « Luxembourg, Capitale Culturelle de L’Europe 2007 » (expositions, concerts, conférences autour de la pierre sonore). Il se produit en France, Allemagne, Luxembourg, Italie.

Installé dans l’Ain depuis 2009, il travaille avec différentes associations locales : l’Ensemble Orchestral la Freta à Hauteville, Résonnance Contemporaine à Bourg-en-Bresse, Le Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay, le Collectif Ishtar, en proposant des concerts, des installations sonores, des ateliers tous publics et avec des personnes en situation de handicap.

Il collabore avec le Centre Henri Pousseur à Liège dans le cadre de commandes d’installations sonores et de compositions musicales développant des liens entre les pierres sonores et des dispositifs électroniques : Chaise résonnante, Installation sonore permanente – acquisition pour le Klankenboss (Musica Impulscentrum voor Muziek Neerpelt, Belgique / 2012), Cantate partisane (Festival Ars Musica, Bruxelles / 2018), Chant 2, Source de la Meuse, installation sonore (Fondation Ragen, Pays Bas / 2015 – acquisition du Musée de la Boverie à Liège / 2019)

Il travaille à divers projets avec Michal Libera, commissaire d’exposition : Majątek Exhibition Królikarnia, Xawery Dunikowski Museum of Sculpture, Varsovie (2015) ; Pigtwitct, performance avec Barbara Majewska-voix, Castel Nuovo Naples ; Museum Kesselhaus à Berlin ; Sanatorium à Sokolowsko (2019).

Depuis janvier 2019, il est membre de l’Ensemble Calliopée, en résidence au Musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye. Il y donne des ateliers autour de la pierre sonore et participe à différents projets de créations.

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